Photos de la semaine – YES Photographies (# 20) : elfe sage et elfe sensuelle
- Yohann Elhadad
- 17 mai
- 2 min de lecture

Cette semaine dans les Photos de la semaine – YES Photographies (#20) : elfe sage et elfe sensuelle.
Je vous propose un voyage dans un monde qui n’est ni médiéval ni fantastique, mais un royaume intérieur, un paysage de présence où deux figures elfiques s’invitent : l’une parle à la lumière, l’autre parle au corps. YES Photographies (# 20) : elfe sage et elfe sensuelle
Ces photos vous parlent ? Laissez un ❤️ ou un commentaire : j’adore savoir ce que vous ressentez.
Deux présences, un même souffle
D’un côté, une elfe sage, posée dans la transparence d’un matin blanc. Elle ne cherche pas à séduire, elle accueille. Drapée de silence, elle semble venir d’un autre temps, d’un monde plus lent, plus doux. Ses mains parlent en gestes calmes, son regard est un miroir clair.Tout, dans sa posture, évoque l’équilibre, l’écoute, la clarté.
De l’autre, une elfe sensuelle, comme un frisson de lumière chaude dans l’air froid. Elle ne provoque pas ; elle respire, rayonne, s’incarne. Sa sensualité n’est pas un costume, mais une vibration.Ses gestes prolongent son souffle. Elle ne s’offre pas au regard : elle s’exprime à travers lui, pleinement présente, pleinement libre.
Une tension féconde entre sagesse et incarnation
Cette série naît d’une interrogation : et si la sensualité n’était qu’une forme de sagesse incarnée ?Plutôt que d’opposer la retenue à l’audace, j’ai voulu créer deux figures en dialogue. L’elfe sage observe, traverse, éclaire. L’elfe sensuelle touche, absorbe, transforme. L’une regarde vers l’étoile, l’autre plonge dans la terre.
L’elfe sage
La première figure évoque les contes oubliés. Elle est présence méditative, silence doux, presque minéral. Les lignes sont pures, les tissus simples, la lumière nacrée. J’ai voulu capturer la paix, cette sensation rare où l’on n’a plus rien à prouver.
L’elfe sensuelle
La seconde s’ancre dans le charnel, dans l’intensité du vivant. Elle danse avec la lumière plus qu’elle ne la reçoit. Sa nudité n’est pas dévoilement, mais appartenance. À la chair, au monde, au souffle. Chaque image est un battement de cœur, une onde chaude.
Photographier pour créer un mythe intérieur
À travers ces deux figures, je continue mon exploration des archétypes féminins. L’elfe, ici, n’est pas une créature de légende, mais une forme d’être, un état d’âme incarné.La photographie devient alors une façon de convoquer ces présences, de les rendre visibles, presque tangibles, pour mieux nous reconnecter à ce qu’elles éveillent en nous.
Deux énergies, une seule vibration
Et si ces deux elfes n’étaient que les deux souffles d’un même être ?L’un éclaire, l’autre embrase. L’un veille, l’autre vibre. Ensemble, elles dessinent une cartographie du féminin dans ses nuances les plus subtiles.Ni objet, ni rôle. Juste présence, offerte à la lumière, offerte au regard, offerte au vivant.
Belle semaine à toutes et tous,
Yohann – photographe des Photos de la semaine – YES Photographies (#20)(#20)
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