Erotisme et Sensualité

Ceci n'est pas une galerie de consommation. C'est un laboratoire de l'incandescence. Ici, nous ne cherchons pas le 'charme', mais le point de rupture : cet instant précis où l'image cesse d'être une représentation pour devenir une sensation physique.

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Oubliez les étiquettes rassurantes. Ce n'est pas du 'boudoir'. C'est de la haute tension visuelle. J'explore l'érotisme non pas comme une finalité, mais comme une énergie cinétique. C'est le bruit de la soie qui glisse, l'architecture d'un dos qui se cambre, l'électricité statique d'un regard qui vous fixe sans ciller.

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Le Cinéma de l'Épiderme Parce que l'image fixe ne suffit parfois plus à contenir la vibration, le mouvement s'invite. Des clips vidéos, traités comme des micro-métrages d'art, viennent rythmer la galerie. Ce ne sont pas des 'vidéos de charme', ce sont des battements de cœur visibles. Des boucles temporelles où le désir est suspendu, dansé, recomposé.

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Le corps n'est pas ici un objet de capture, c'est une onde de choc. Il est souverain. Il ne subit pas le regard, il le traverse. La lumière ne l'éclaire pas, elle le caresse. Nous sommes dans une esthétique du grain, du contraste, de la suggestion radicale. Le noir et blanc devient une matière tactile, presque rugueuse, pour nous rappeler que la peau est un paysage vivant, pas une surface lisse générée par un ordinateur.

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L’érotisme, ici, est une écriture. Lent, profond, parfois provocant, mais toujours vital. Bienvenue là où l'art brûle un peu plus fort. Bienvenue dans l'esthétique du trouble.