top of page

Photos de la semaine – YES Photographies (# 18) : la femme futuriste et primitive

Dernière mise à jour : 8 mai

ree

Cette semaine dans les photos de la semaine – YES Photographies (# 18), je vous embarque dans un voyage aux frontières du temps et de l’imaginaire. D’un côté, une cosmonaute incandescente, fusionnant avec l’espace dans un ballet de textures stellaires et de solitude suspendue, illustrant la femme futuriste et primitive.


De l’autre, une femme primitive, magnétique et sauvage, qui invoque les esprits à travers la terre et les éléments. Deux visions du féminin, entre cosmos et racines, entre futur et origine, réunies dans un même élan visuel.

Ces photos vous parlent ? Laissez un ❤️ ou un commentaire : j’adore savoir ce que vous ressentez.

Pour voir toutes les galeries du studio et plonger dans l’univers imaginaire et sensuel de mes shootings, cliquez ici.

Pour recevoir les nouvelles galeries chaque semaine et découvrir mon travail créatif et sensuel photo, abonnez-vous à la newsletter



Une tension féconde

Cette série est née d’une tension intérieure. Une intuition floue mais insistante : et si le féminin ne pouvait être capté qu’en explorant ses extrêmes ?Non pas pour les opposer, mais pour mieux entendre ce qui vibre entre les deux.


J’ai imaginé ces deux femmes comme deux pôles d’un même corps :— l’une tournée vers l’infini, vers ce qui échappe, vers l’au-delà des formes,— l’autre ancrée dans la matière, dans le sauvage, dans ce que l’on croyait oublié.


La solitude cosmique


La cosmonaute incarne une solitude lumineuse. Pas une solitude triste — une solitude pleine. Elle flotte dans un espace saturé de textures, d’éclats, de vide actif. C’est une image d’élévation, mais sans abstraction. Elle est là, suspendue dans un entre-deux, ni tout à fait humaine, ni tout à fait divine. Elle interroge ce qu’on emporte avec soi quand on quitte la gravité. Nos rêves, nos peurs, nos mémoires ?


L'appel des profondeurs


À l’opposé, la femme primitive se tient, nue et entière, au cœur d’un paysage brut. Peau contre pierre. Chair contre vent. Elle ne joue pas un rôle. Elle EST. Elle appelle. Elle invoque. Elle transmet sans parler. Elle nous rappelle que sous nos vêtements, nos agendas, nos ambitions, il y a encore ça : une part sauvage, intuitive, indomptée.


Un tissage, pas un duel entre la femme futuriste et primitive

Entre ces deux figures, j’ai glissé des silences. Des interstices. Des respirations. Car ce n’est pas une confrontation que je propose ici. C’est un tissage. Une tentative de réconcilier les paradoxes. De donner à voir un féminin qui respire large, qui déborde les cadres, qui circule librement entre les époques, les postures, les énergies.


Photographier pour convoquer

Je pense souvent que la photographie est un prétexte. Un terrain de jeu. Ce que je cherche vraiment, c’est à convoquer des présences. Des sensations. Des fragments de mythes. Des morceaux de nous qu’on ne regarde plus. Cette série, pour moi, c’est un rituel. Une manière de dire : “Regardez ce que nous avons été, ce que nous sommes encore, ce que nous pouvons devenir.”


Deux visages, mille échos

Et si ces deux femmes n’étaient pas des images, mais des archétypes en veille ?Des forces prêtes à être réactivées ?Des miroirs tendus à nos contradictions, à nos désirs enfouis ?


Je n’ai pas cherché à représenter “la femme” — cette abstraction impossible. J’ai cherché à convoquer des visages multiples, sensibles, vibrants. À donner une forme aux tensions qui nous habitent toutes et tous, à notre façon.


Bonne semaine à toutes et tous !


Yohann - photographe des Photos de la semaine – YES Photographies (# 18)





1 commentaire


Eric Renard
Eric Renard
04 mai

Toujours du très beau travail !!!

J'aime

© 2025 par yesphotographies

RCS - MONTREUIL 498 037779 00028

 
Logo Yes Photographies 2025
Logo rond Yes Photographies 2025
bottom of page